mercredi 22 août 2007

Retour d'enregistrement

Jeudi dernier, le 16 août, on a enregistré la partie instrumentale de nos pièces.
Lundi dernier, le 20 août, on a enregistré ma voix.

L'enregistrement, c'est éprouvant, physiquement et mentalement, mais ça nous permet de prendre une bonne dose de recul sur notre musique : on décèle mieux les points forts, les points faibles.
Mais surtout, ça nous permet de rendre fixe un matériel qui jusqu'alors était en constante révision. Maintenant, on peut faire du neuf sans se soucier du vieux.

C'est la première fois en deux ans d'existence du groupe que ça nous arrive... on lâche nos repères pour repartir à zéro, en quelque sorte.

Ce jeudi, c'est notre phase 2 qui commence.

lundi 16 juillet 2007

J'ai dépensé trop d'argent pour les Francofolies

Voilà, c'est dit. Maintenant, je peux arrêter de culpabiliser et commencer à avoir hâte aux shows de Karkwa, Omnikrom-Numéro#-TTC et Émilie Simon.


En passant, le show de Tool le 10 juillet... c'était fou, fou, fou-fou, malade.

mardi 10 juillet 2007

Stagnation

Ouais, j'ai l'impression de me faire niaiser.
--> Comment quelqu'un peut-il être irrejoignable pendant 1 semaine complète ?

Pis pourquoi les gens sont-ils si récalcitrants à s'expliquer plutôt qu'à se cacher. Ouais, il y a une part de couardise, mais aussi de quelque chose d'autre.

Regretter ?
Ne pas assumer ?


Bof, de toute façon, c'est pas comme si cette situation pouvait me surprendre. Les êtres humains ont des faiblesses.

lundi 2 juillet 2007

C'est comme une surprise...

Comment un coup de téléphone peut-il changer mon fil de pensée aussi facilement ? Bon, probablement parce que ça fait vibrer des cordes sensibles et des sentiments pas si lointains. Mais il reste que je sais pas à quoi m'attendre.
Il faudra voir.

dimanche 24 juin 2007

St-Jean-Baptiste ?

Je ne sais plus trop quoi penser de la fête nationale du Québec.

Oui, je me sens Québécois.
Oui, j'aime certains aspects de notre culture, d'autres pas.

Mais tout ce nationalisme, les drapeaux en cape ou dans la face, sur les antennes de chars... je sais pas si j'aime ça. En fait, je n'aime pas vraiment ça.
Pis en plus, chaque 24 juin me rappelle à quel point les Québécois ont peur du vrai changement... à commencer par voter Oui à un référendum. Non, pour eux, le changement c'est l'ADQ. C'est de l'audace, ça !

Pis le nom... une chance qu'ils ont commencé à opter pour "Fête Nationale" au lieu de "Saint-Jean-Baptiste", parce qu'au compte des aspects présents dans une culture, on est appelés à se départir de certains, et l'héritage judéo-chrétien-catholique fait partie de cette catégorie de reliques qui doivent rester reliques.
Maintenant, si on pouvait enlever la croix blanche du drapeau, ce serait un pas en avant. Duplessis peut rester dans les livres d'histoire.

Mais y'a la fête et tout le fun autour... et reste que la St-Jean est unique par ici pour mettre tout le monde dans l'atmosphère de party.

Est-ce que je sors ce soir ? Probablement. Mais sans drapeau de dessiné dans la face.

dimanche 17 juin 2007

MySpace nous a eus

Et voilà, Densité 2.1 a son module MySpace !

Bon, il n'y a pour l'instant que des photos et un vidéo vieux de plus d'un an, mais des dates de shows devraient s'ajouter sous peu... et les clips musicaux suivront l'un de ces shows, que nous avons l'intention d'enregistrer.

Et regardez nos amis ! C'est pas n'importe qui !

dimanche 10 juin 2007

Et j'oubliais...

Densité 2.1 donne un show au Saint-Ciboire durant la 2e semaine d'août... je vous reviens avec une date précise lorsque j'en aurai une.

Roque onne !

À quatre

Ça faisait un peu plus d'un mois que j'avais vu Max. En fait, c'était à mon party de fête. Cette fois-ci, c'était au sien.
Et Laurent était là aussi.
Manquait plus qu'Andy... la coquine avait prévu quelque chose d'autre ce soir-là.

Le lien qui nous unit nous 4 est vieux de plus d'un an, et je ne sais trop comment le qualifier... D'ordinaire, je n'ai des discussions à coeur ouvert qu'avec une personne à la fois, rarement 2. Lorsque nous nous retrouvons, Maxime, Laurent, Andy et moi, les conversations filent à toute allure, sans retenue sur quoi que ce soit. Tout le monde est acteur, personne ne fait qu'écouter et se taire. Voilà ce qu'il a de spécial, ce lien.

Maxime provoque
Laurent joue la voix de notre conscience
Andy s'insurge
Moi... je ne sais pas trop ce que je fais. Peut-être un peu de tout ?

vendredi 8 juin 2007

SOC - C ii

Je crois avoir trouvé une avenue
Je crois qu'une fenêtre s'ouvre

Et le temps ne joue pas contre moi
Et je me dois d'en prendre autant que nécessaire

On se relance

vendredi 1 juin 2007

SOC - C i

J'ai pris un chemin de verre
J'ai enjambé la difficulté de choisir, pour maintenant
Je me tourne vers un autre tracé;
J'achève d'occire mon malaise
Je marche vers mon idéal.


Il y a des disques qui m'attendent dans l'étagère
Il y a mon coeur qui ne sait pas où pointer
C'est frustrant, mais réconfortant



[J'ai hâte de revoir celui qui est encore en voyage]

jeudi 31 mai 2007

Man, j'en reviens pas

Je viens de changer de programme d'université...

Wow

Tout ça à cause de Fred

mardi 29 mai 2007

OK, un dernier... LOL

The Playboy
Random Gentle Sex Master (RGSM)

Clean. Smooth. Successful. You're The Playboy.

You're spontaneous, and your energy is highly contagious. Guys therefore find you fun to be around, and girls find you compelling. You have lots of sex, and you manage it all without seeming cheap or being hurtful. Well done. You probably know karate, too.

Your exact male opposite:
The Mixed Messenger

Deliberate Brutal Love Dreamer
It's obvious to us, and probably everyone else, that you're after physical rather than emotional relationships, but you're straight up with potential partners. And if a guy you want isn't into something casual, it's no big deal. You move on. BEFORE sleeping with him. Usually. At least you try to. Such control is rare.

If you're feeling unfulfilled, maybe you should raise your standards. New conquests will only be satisfying if there's a possibility of rejection.


ALWAYS AVOID: The Mixed Messenger (DBLD)

CONSIDER: The Bachelor (DGSM), The Poolboy (RGSD)


Link: The Online Dating Persona Test @ OkCupid - free online dating.

lundi 28 mai 2007

Intéressant... malgré la bullshit des pierres


Your Score: Harmony


~ 66% Water ~ 70% Wind ~ 70% Earth ~ 81% Fire ~




And I know and I believe


There's a way out to the sea of happiness


It seems your personality is in perfect harmony; your impulses are tempered with thoughtfulness, and your emotions are balanced with a healthy amount of reason.


In order to maintain that harmony, try wearing a Jade, a Chrysoprase or an Agate; all three enhance balance and stability, as does the Snowflake Obsidian that will help remain balanced during times of change.


In detail: You are more balanced than most people. Your Ground Chakra, (associated with the element of fire and representing our basic desires and driving force), your Creative Chakra, (associated with the element of earth and representing our need to preserve and grow), your Heart Chakra, (associated with the element of water and representing our sense of love and compassion), and your Throat Chakra, (associated with the element of wind and represents our desire to learn and communicate), appear to be on an equal footing with each others.


These are the results you will get if you score highly on...


None of the four elements: Balance Wind: Gust Fire: Blaze Water: River Earth: Valley Wind & Fire: Thunder Wind & Water: Clouds Wind & Earth: Canyon Fire & Earth: Lava Fire & Water: Tornado Water & Earth: Trees Wind, Fire & Earth: Storm Wind, Fire & Water: Stars Wind, Water & Earth: Forest Fire, Water & Earth: Avalanche All four elements: Harmony




Link: The Elemental Balance Test written by Nitsuki on OkCupid, home of the The Dating Persona Test

Mon orientation politique selon un test


Your Score: Socialist?


You scored 92 Equality, 78 Liberty, and 28 Stability!




You are a bit difficult to classify. You may well be a Socialist. Your greater than average commitment to equality may make you more of a Utopian Socialist. On the other hand your secondary commitment to liberty may make you a Progressive.




Link: The Political Objectives Test written by Originaluddite on OkCupid Free Online Dating, home of the The Dating Persona Test

LOTR Character


Your Score: Legolas


You scored 36% Sturdyness, 71% Influence, 60% Supernatural, and 8% Evil!




You are Legolas, elven archer and member of the Fellowship. You have sworn to aid the cause of destroying the ring. You have incredible agility, speed and senses, and your bow has slain many a foe. If you gain friends, your help would be the best one could hope for.




Link: The LOTR Character Test written by NoxTyger on OkCupid Free Online Dating, home of the The Dating Persona Test

Faire l'amour avec le public

Je descends à peine du nuage sur lequel je flotte depuis samedi soir.

Le show de Porcupine Tree a été parfait. Des 4 que j'ai vus, celui-ci était celui où l'énergie, tant du public que du band, s'est libérée au maximum.

En vrai groupie, parce que oui, je suis coupable, j'ai attendu dès 14h devant le Métropolis afin d'avoir des places drette devant la scène, à ma place habituelle entre Steven Wilson et Colin Edwin. Du nouveau : j'ai attendu le band à leur sortie de la salle pour jaser avec eux :
-Féliciter et remercier Richard Barbieri pour son influence sur moi en tant que claviériste
-Complimenter John Wesley sur sa performance et son stock solo, que j'ai vu en ouverture de Marillion en 2004
-Parler de basse fretless avec Colin Edwin et son accent mi-aussie mi-british
-Rappeler à Gavin Harrisson qu'on s'est croisés au St-Hubert :P
-Demander à Steven Wilson de jouer "The Execution of the Will of the Marquis de Sade", une obscure pièce expérimentale d'un obscur album.

Pis j'ai même réussi à attrapper une setlist en plein vol, celle de Colin Edwin.


La totale, quoi.

jeudi 24 mai 2007

L'été embarque

Il ne reste que le retour de Vincent à attendre, pis tout mon monde va être là.

J'ai une job à temps plein
J'ai mes amis
J'ai de l'énergie
J'ai des projets

L'été est un si beau moment.

... du plaisir de lire Céline Lafontaine au parc Lafontaine.

Next one is Antoine Brea !


Hier soir, alors que je personifiais Gollum, Anne-Marie m'a dit qu'elle aimait mon côté "je-m'en-foutiste". Je l'ai pris pour un compliment.

dimanche 20 mai 2007

Un mois plus tard

Ouep, mes délicieuses colocataires reviennent demain.

Elles ont pris une pause d'un mois dans leur cohabitation avec moi. Ce mois-là a été long; pas tant que je me suis ennuyé, mais que il y a beaucoup de choses qui se sont passées.

Vacances commencées pour de bon
Nouvelle job
Nouveaux projets
Nouvelle peinture dans l'appart
Vie sociale évoluée
Plein, plein, plein...

Leur retour me met en face du changement que j'ai vécu en un mois. Je le sens grand et assez profond. Il ne faudrait pas que tous les mois soient ainsi, sinon ma vie deviendrait essoufflante.

Et elles, vont-elles remarquer le changement ?

dimanche 6 mai 2007

De la difficulté de s'entrenouer

Je l'ai regardé dans les yeux.
Il me semble que c'était différent de novembre.

C'était agréable de prendre une bière, discuter de tout et rien pendant un court moment, avant qu'il ne reparte par la gueule de Berri et moi sur le trottoir de Maisonneuve.

Que savons-nous de nous ?
Que du factuel pour l'instant.
Il manque de vécu à tout ça.

L'expérience unit les gens. Je veux en vivre avec lui, c'est clair.

Mais comment ne pas rendre cela artificiel ?

samedi 5 mai 2007

Merci, retour d'impôt

J'ai acheté pour 110$ de CDs !

Pis je suis dorénavant dans le vert !

La nouvelle job aide beaucoup ! Merci, Juliette et Chocolat !

Bon, il manque juste les amis qui sont à l'étranger, pis je vais être un homme complet et comblé !


bon... pas tant, mais...

dimanche 29 avril 2007

J'ai 20 ans dans 5 minutes

J'en suis où ?
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Qu'est-ce que je vais faire ?

Est-ce que je regrette les années derrière moi ?
-->Certaines, oui
Il me faut donc vivre de façon à éviter tout regret. C'est difficile, voire inatteignable, mais c'est un objectif intéressant, parce qu'abstrait.


Je marchais dans la rue aujourd'hui, je me sentais mourir un peu plus.

vendredi 20 avril 2007

Effervescence printannière

Le printemps, ça sent bon, même à Montréal.
Le soleil printannier, il est chaleureux et bienveillant. Il m'énergise. C'est tant mieux, parce que la fin de session m'épuise. Bientôt, j'aurai fini les cours... wow un printemps entier pour lire, m'amuser et décompresser... et les cours ne reccomencent qu'en septembre !
Ça fait donc... 1-2-3-4½ mois à faire autre chose qu'étudier.

J'ai bien hâte, ouais

Les projets ne manquent pas, toutefois, tout le monde part en voyage sauf moi !
Je sublimerai donc mon désir aigü de partir ailleurs en faisant du vélo, en lisant et en jouant de la musique.

Il n'y a aucune saison qui m'énergise autant que le printemps...

Et cette année, je passe la barre des 20 ans. Wow. Est-ce que ça signifie quelque chose ? Je le crois bien, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

dimanche 15 avril 2007

Here and now, there and then

Ouais, aujourd'hui j'ai réformé les paroles d'à peu près toutes les pièces de mon band.

Maudite job. --> Compter les temps, trouver les rimes, pondre un message, harmoniser le tout.
Mais ô combien satisfaisante !

On a désormais 5 tounes solides (dont 2 produites au courant du dernier mois), 2 jams à transformer en tounes et 1 pièce réservée pour un traitement en studio (qui ne sera donc plus jouée live avant d'avoir assez de budget pour traîner plein de bidules électroniques du genre séquenceurs, samplers et laptops).

On se donne en spectacle cet été.

Plus solides et déterminés que jamais.
Avec un bassiste, enfin ! Ils sont rares, ces gens-là : prenons soin du nôtre.


On fait un démo bientôt, aussi !
Tsé, 40 minutes de matériel, ça doit être enregistré --> Premier EP ?
Wow, je rêve.
Mais au fond, qu'est-ce qui nous empêcherait de l'envoyer à des maisons de disques indépendantes ?

Watch out ! On va placer Densité 2.1 sur vos radars !

mercredi 11 avril 2007

SOC - B ii

Grandir, c'est oser sa perte
Grandir, c'est faire un bond dans le vide
Sachant que l'on atterira
Ne sachant pas en quel état

Arrêter de grandir, c'est jeter l'éponge
Arrêter de grandir, c'est déclarer forfait
À toutes ces opportunités que l'on a pas vues
Pour aller rejoindre les imbéciles heureux

Ce n'est pas une question de moindre mal;
C'est la force du progrès


[Ne parlons pas de sentiments]

mercredi 4 avril 2007

Pour les gens qui se sentent concernés

Ils sont grands, vos discours

Elles sont choquantes, vos insultes

Provoquez-moi encore.

<Car il ne reste plus rien qui m'étonne. Vous pouvez seulement me décevoir>
J'ai appris à devenir teflon
J'ai appris à résister à la tentation de vous rendre la pareille
Et je l'apprends encore

Vos rêves ne me font plus broncher, vous pouvez vous masturber avec de la fumée, si vous le voulez. Il y a autres choses dont je dois prendre soin.

Et gardez-vous de vous offusquer, vous ne trouverez qu'un mur de sarcasme.
On peut toujours attaquer les autres, mais ce n'est que pour oublier le miroir, cruelle nemesis, qui nous fait face.


Je suis ailleurs

mardi 3 avril 2007

SOC - B ii

J'aurais dû poursuivre
Subir mon propre poids un pas de plus, et un autre
Ne pouvant reculer, j'ai tout stoppé.

J'ai décidé de m'étendre
Les yeux vitreux, sentir le ciel me tomber dessus
Le corps inerte, dépecé de mes états d'âme

...Mais c'est tout faux


"Forcer le destin à chaque carrefour"
-Jacques Brel
Serait-ce là un bon épitaphe ?

dimanche 1 avril 2007

SOC - B i

Ils nous font des grands signes
Nous leur tuons de grands cygnes
Le ciel se couvre
Et il pleut des armées d'aiguilles

Je suis rivé au sol
Le sol me retient contre lui
La tête pointant au zénith,
Je les vois m'attaquer

Impuissant, j'attends leur rencontre
En espérant que ce sera bref
Bref mais excitant

C'est une averse de grêle métallique
C'est le son trop aigu, trop rapide d'un glas précoce
Ça ne chatouille pas, ça fend

C'est lorsque l'on se prend pour Dieu que l'on retourne à la poussière

samedi 31 mars 2007

Tanné, là

Tanné de ma job...

Je fais, au salaire minimum, ce que quelqu'un, dans un bar, ferait pour 300$ de pourboire par soir. Même charge de travail, sauf que moi je fais des trucs pour les serveurs, et non directement pour des clients.
Si au moins je me sentais valorisé là-dedants, mais non ! Je dois me taper les caprices et crisettes des serveurs, jouer au concierge quand l'assistante-gérante le veut bien, faire la job de bras.... Je suis vraiment un bouche-trou sous-payé.

...et en plus "mes horaires ne concordent pas avec les besoins du restaurant pour le moment", donc je ne pourrai pas être serveur avant un alignement des astres miraculeux.

Devinez ce que j'imprime lundi.

jeudi 29 mars 2007

Il faut pas s'attarder en politique étudiante

Ben voilà, c'est dit.

Même si je suis d'accord avec les enjeux et tout, et même si je serai toujours sur mon exec l'année prochaine...

C'est juste un milieu un peu trop clos. C'est bien pour faire ses classes, mais il faut aller au-delà.

mercredi 28 mars 2007

J'ai pas le goût de réagir

Tout a été dit sur l'élection... j'ai du temps à penser à autre chose qu'aux résultats.
Mais si vous voulez savoir, moi je riais lundi soir, mardi matin.

ADQ = vote de mécontentement

Maintenant, on fait quoi ? À QS, on continue à se faire connaître, on poursuit notre marche, parce que la prochaine fois sera la bonne pour Amir et Françoise.


(En passant, pour ceux qui voudraient annuler leur vote... un vote invalide ou blanc accorde 0,50$ au parti qui remporte le scrutin)

lundi 26 mars 2007

J'attends le résultat

J'ai voté vers 10h30 ce matin.
Ahoy, Manon ! À défaut de te faire élire, je contribue financièrement au parti ! Et je manifeste mon mécontentement à l'endroit de certains partis (PQ, PVQ), ma rage à l'endroit d'un autre (PLQ) et ma haine pour le dernier (ADQ).

J'ai hâte de voir tout ça ce soir. J'espère que les électeurs et électrices de Mercier ont le goût de l'aventure... du vrai changement. En fait, une bonne partie de l'avenir politique du Québec est entre leurs mains. Ben ouais, c'est le Plateau ! Mais que voulez-vous, si ces gens osent pencher à gauche, il doit bien y avoir des raisons.

Pourquoi être à gauche, d'ailleurs ?


On verra ça ce soir, dans les yeux des QSsistes, on l'entendra de leur bouche, qu'ils soient simples militant(e)s, organisateurs(trices) ou qu'ils s'appellent Amir ou Françoise.

dimanche 25 mars 2007

Un batte

J'aurais le goût de me fumer un de ces joints en ce moment... c'est juste fou.
Décompresser, parce que la pression monte.

Dire bonjour à mon mythos, sacrer le logos dehors pour un moment. Me rapprocher de mon côté animal, quoi... ou mystique, c'est selon, mais c'est pareil.

Mais il est 2h du matin et j'ai pas les matières premières requises en ce moment.

samedi 24 mars 2007

Épuisement des batteries électorales

Une campagne s'achève.
Terne sur le plans des idées (celles des 3 grands partis),
Enlevante sur le résultat à venir,
Épuisante pour ceux qui s'y sont donnés corps et âme.


Moi j'ai participé à 2-3 trucs, j'ai corrigé des communiqués de presse pour Manon Massé... surtout.
Lundi, je vais voter Québec Solidaire, le seul parti qui à la fois offre un choix moral et une politique cohérente, insistant sur l'interrelation entre les enjeux (environnement, santé, système économique, éducation, etc.), ne prenant pas ceux-ci comme des cas séparés, comme le font le PQ, le PLQ, le PVQ et, surtout, l'ADQ.

Quelques observations sur cette campagne :
-Ultracybernétisation des "débats" et des affontements
-Superficialité complète, culte de l'image et du paraître
-Refus total de la société (population, médias) de tenter des options nouvelles (pas comme l'ADQ, qui recycle des idées duplessistes), malgré l'ouverture discrète du Devoir et de la radio de Radio-Canada.
-Lutte à trois, qui rend la prévision des résultats hasardeuse.

Je lève mon chapeau à tous ces gens, à QS, qui ont donnée leur temps et leur sueur pour que progresse une nouvelle vision du Québec, une option audacieuse et à contre-courant.
Je serai de la fête lundi soir, ne serait-ce que pour souligner l'effort de ces gens, à défaut de célébrer l'élection d'un député (quoique ce soit toujours possible).

jeudi 22 mars 2007

SOC - A v

J'ai passé le temps de m'en faire, je suis de retour sur les rails. Je fonce.
Mais ce que je trouve devant moi est-il un grand paysage à perte de vue ou un trompe-l'oeil ? Une infinité de possibilités ou la fatalité, qui sans cesse nous rattrappe ?
Je suis un optimiste. Ça, personne ne me l'enlèvera.

"Life will flash before my eyes"
-->Il a raison. Plus qu'il ne croit, je pense.

Parce que oui, la vie aujourd'hui, c'est rapide, instantané, spectaculaire. J'en parlais avec Dave et Fred. Pis qu'est-ce qu'on fait dans ces circonstances ? On essaie de garder le rythme sans toutefois s'engager dans cette danse-là, qui dégrade nos rapports humains et pervertit nos émotions.

J'ai eu ma part de questionnements, de recherches, de souffrance.
Mais là je suis en paix. En paix profonde et totale.

Et il finit avec "Loneliness be over". Ça, seul le temps nous le dira.

mardi 20 mars 2007

SOC - A iv

Je m'en vais jouer de la musique.
Peut-être deviendrai-je un musicien reconnu.
Peut-être resterai-je un nobody.
Mais j'y vais.

Parce que ça me fait du bien.
Parce que ça me permet de me détacher du quotidien.
Parce que quand je joue, j'entre dans un état second : j'oublie tout.
Parce que, oui Corneille a raison, je chante pour ne pas crier.
Ça me garde sain d'esprit
Ça canalise mes émotions fortes
Au lieu d'aller péter une vitre ou me faire moine, je joue de la musique.

lundi 19 mars 2007

SOC - A iii

L'hiver qui joue à l'agace... on peut s'en préoccuper, on peut s'en foutre.
Je choisis B, parce que je sais bien que l'ordre logique des saisons suivra et blablabla...
Imaginez le nombre de conversations creuses que j'évite ainsi !

"Heille, il fait frette, hein ?
-Ouais."

Mais ils annoncent de la pluie pour mercredi... peut-être que ce sera la fin. Peut-être que le déluge suivra et balayera toute cette misère et permettra à une poignée de chanceux choisis par Dieu de repartir les espèces.
C'est comme peser sur le bouton "reset" de ton ordinateur... c'est tellement plus facile.
Fuck le nihilisme.

samedi 10 mars 2007

Là on parle !

Quiz Result Provided By: theOtaku.com.



What Ninja Class Are You?


Hosted by theOtaku.com: Anime. Done right.

Si je devais me trahir...



My pirate name is:


Mad Davy Kidd



Every pirate is a little bit crazy. You, though, are more than just a little bit. Even though you're not always the traditional swaggering gallant, your steadiness and planning make you a fine, reliable pirate. Arr!

Get your own pirate name from piratequiz.com.
part of the fidius.org network

Amusant

Are You a Pirate or a Ninja?
Your Result: Ninja
 

You are the shadow of a mirage, a black cat at midnight. You can move without any sound, and traverse the most crowded area unseen. You use things like shuriken and kunai to achieve your ends, no matter what.

Pirate
 
Are You a Pirate or a Ninja?
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SOC - A ii

Qu'est-ce qu'un bon geste, une bonne pensée ?
Que doit-on vraiment faire ?
(en politique, en art, en relations humaines)

Et si on se trompait ?
Comment être sûr de ne pas se tromper ?

Est-ce que l'arrogance consiste en l'affirmation d'une volonté dominante, ou bien n'est-ce l'affirmation qu'il y ait quelque chose de mieux, qu'une direction doive être prise ?
Sommes-nous arrogants ?
Êtes-vous arrogants ?
Le suis-je ?

SOC - A i

Bon, c'est peut-être l'alignement des planètes, la température ou je ne sais quoi... mais il me semble que je passe souvent par la même gamme d'émotions et d'expériences à ce temps-ci de l'année.

Peut-être que la neige qui fond me rappelle que le temps est volatil.
Peut-être qu'elle me pousse à prendre les devants.
Ou bien, tout ça n'est que le fruit du hasard.


J'attends un e-mail, vous savez.

mardi 27 février 2007

À vous voir aller...

J'existe encore parfois

Pis y'a deux sommets à l'horizon : lequel gravir ? Puis-je monter les deux ?

Il disait "Don't ask me, ask the ministry"... Il disait vrai.
... pis il paraît qu'on peut pas changer les choses ! C'est le réalisme qui me l'a dit.


Its was a slippery, slippery, slippery slope
Its was a slippery, slippery, slippery slope
Its was a slippery, slippery, slippery slope
Its was a slippery, slippery, slippery slope
Its was a slippery, slippery, slippery slope

dimanche 18 février 2007

En vrac... #2

Je ne sais pas
Je ne veux pas savoir
Je veux prendre une pause
M'absenter
M'éloigner
Fuir

J'attends patiemment le jour
Où tu viendras me chercher
Pour me voir, pour m'aider
Où je quitterai mon corps si lourd

J'aurais voulu
J'aimerais vouloir
Pourtant je reste immobile
Par confort
Par orgueuil
Ou Peur

J'attends patiemment le jour
Où tu me souriras
Et, enfin, me prendras
Où je quitterai mon corps si lourd

Je ne suis pas lâche
Je ne suis pas lâche
Seulement brisé

Exercice d'autopsychanalyse #un

J'ai une personnalité à la base naïve.
--> Donc je suis vulnérable
--> Ce qui fait que j'ai souvent été attaqué parce que je suis une cible facile
--> Ce qui fait que j'ai développé des mécanismes de défense
--> Ce qui fait que je peux paraître fort, bulldozer, suffisant ou pédant, parfois

1C'est pour cela que j'ai une certaine image auprès de certaines personnes.
C'est pour cela que j'ai tendance à argumenter, à m'entêter
--> Parce que j'ai besoin d'être sûr de moi-même

2Parallèlement, lorsque j'accorde de l'estime à certaines personnes, c'est un sentiment très fort.
--> Lorsque je suis ignoré, confronté, pris pour un cave, regardé de haut, laissé de côté, je le prends très, mais alors, très mal.

En conclusion
-Je suis souvent insécur vis-à-vis de certaines relations interpersonnelles
-Je cherche à plaire
-Mes relations amoureuses sont souvent déséquilibrées, parce que je sens un amour sincère chez l'autre, ce qui ouvre la porte à laisser ma carapace entière de côté, me laissant vulnérable, pour me lancer dans une expression intense et naïve de mes sentiments, ce qui déstabilise l'autre.
Je dois donc travailler sur ma confiance en moi. C'est paradoxal, car je suis quelqu'un qui semble très sûr de lui, mais cette assurance cache un certain manque de confiance.

mardi 13 février 2007

En vrac... #1

The problem with you
Is
I can't control you

Now
That you're here
Things have started
To fall apart

Hey man,
Hey man,
Feel empty ? alienated ? beaten up ?
Oh you know you are
Tired, stressed, fucked up

'Cause you're
Cultivating incoherence, paradox

'Cause you're
Getting static and dry
Always flattening yourself :
Thoughts, actions and reactions


The problem with you
Is
I can't control you

Now
That you're here
Things have started
To fall apart


Oh yeah, they have
Oh yeah, they have

Am I that powerless ?
Am I that exhausted ?

If you want to see me
I'll be next door, somewhere else
In the desert
Finding my way
In a cab
Putting your lives to smoke

The problem with you

lundi 5 février 2007

23 heures 52 (suite de 10:10)

23 heures 52

[Climbing]
On monte les marches du motel. On est les seuls clients, apparemment.
[Up]
La route n'a pas été si longue, mais on a pris notre temps. C'est la nuit et l'air est frais.
[The]
Il faut dire, je ne fais pas ce voyage que pour lui. Je purge aussi un énorme goût d'exotisme.
[Walls] - la lune est pleine, ses yeux aussi.
Il insère la clé dans la serrure. Vieille. Il pousse la porte, qui donne sur une chambre vide, blanche, propre, ennuyante.
-Ouais..., qu'il lance, on va avoir du fun ici à soir !
-Je pensais pas rester ici toute la nuit, de toute façon. Tu sais, on est à deux kilomètres du lac. Je ne l'ai jamais vu en hiver, toi ?
-Je ne l'ai juste jamais vu, répond-il d'un ton demi-absent, mais je ne crois pas que ça me tente ce soir.
J'ignore sa dernière phrase et lance mon sac sur le lit sans enlever mon manteau. Lui reste en place, jetant un regard à l'extérieur. Il est vrai que la lumière de la lampe à mercure du stationnement qui crache sa lumière sur la neige, encore abondante en cette région, crée une image intéressante.
I am the key to the lock in your house,
That keeps your toys in the basement
And if you get too far inside,
You’ll only see my reflection
Pendant que je m'affère à jeter un oeil dans la salle de bain, lui ressort. Je le retrouve adossé au poteau où la lampe est fixée, les yeux tournés vers le ciel, sa respiration créant de longs jets de vapeur. Quand je dis que je devrais avoir un appareil photo...
Je ferme et marche à pas lents vers lui. D'une tappe bienveillante dans le dos, le doigt de l'autre main pointant la route, je lui indique que je m'en vais au lac. Je suis venu plus souvent qu'il le croyait.
-Suis-moi si tu le veux, moi j'y vais.
-Ouais, ouais.
La route est peu éclairée. Mal, plutôt. Mais ce n'est pas tellement grave, car les voitures s'y font rares à ce moment-ci.
It’s always best when the light is off,
I am the pick in the ice
Do not cry out or hit the alarm,
You know we’re friends till we die
Notre chemin se fait silencieusement. Pas un silence de malaise ou d'inconfort. On sait simplement se passer de mots lorsque ceux-ci n'ont pas leur place. Une fois arrivés au lac, il se tourne vers moi et me regarde, l'air inquisiteur.
-Pourquoi tu fais ça ?
-Quoi ça ?
-Tu t'amènes hier soir, tu passe la nuit chez moi et tu décides de m'amener au Lac St-Jean...
-Je te l'ai dit : t'as besoin d'air, j'ai besoin d'air, la ville te fait mal, elle me fait mal quand je te vois aller.
-Mais tu sais pertinemment qu'on va y retourner.
-Oui, que je réponds en baissant la tête, mais j'espère te rafraîchir assez pour que tu te sortes de ton train de vie malsain, ne serait-ce que pour un moment.
And either way you turn, I’ll be there,
Open up your skull, I’ll be there,
Climbing up the walls
Et c'est là qu'il me lance le regard "Tu joues à la mère". Je vais m'accoter à un bloc de béton, un garde-fou contre celui qui n'aurait pas vu le lac. Ma tête se vide et je me sens prisonnier de ce que je suis. Pire, je le sens prisonnier de ce que je suis.
-Tu sais, t'es pas obligé de rester, que je lui lance.
Le coup a porté et son regard change subitement. Quelqu'un qui nous observerait nous trouverait bizzarres, peut-être pathétiques. Mais on a notre vécu, nos expériences, nous deux, et nos conversations sont difficiles à percer pour ceux qui ne nous connaissent pas.
Mais je ne suis pas vraiment rassasié. Je me dirige vers lui lentement. Mes poings se serrent. Sans y mettre toute ma force, je lui lance un crochet sur la joue, suffisamment fort pour le déstabiliser. Encore une fois, l'effet escompté se produit : il se rue sur moi et me renverse violemment sur le sol. Nous luttons : lui par réflexe et par orgueil, moi pour le pousser au bout de ses émotions. C'est la première fois que nous en venons aux coups. Et il me semble que ce devrait être la dernière.
It’s always best when the light is off,
It’s always better on the outside
Fifteen blows to the back of my head,
Fifteen blows to your mind
Il finit par réaliser que je ne lutte pas vraiment par volonté de faire mal; je porterai ses coups comme des trophées. Il s'arrête : je suis dos au sol et lui par-dessus moi, la main au col. Je lui lance un regard sérieux, grave, mais bienveillant. De trois, il se laisse affaisser, s'enfonce la tête sur mon torse et sanglote.
Je ne pourrais dire combien de temps s'écoule, je ne veux pas le compter. Je me sens bien : il revient lentement à la vie, à la vraie.
-On retourne ? que je lance.
-Oui.
Et on se lève lentement, revenant d'où nous sommes venus. Toujours en silence.
Encore une fois, c'est lui qui ouvre la porte. Cette fois-ci, je retire mon manteau et lui le sien. La porte fermée, on se sent en sécurité.
So tuck the kids in safe tonight,
Shut the eyes in the cupboard
So not cry out or hit the alarm,
You’ll get the loneliest feeling
Il ouvre la télévision sans toutefois élever le volume au-dessus de zéro. Moi je vais à la salle de bain. Quand j'en ressors, il est étendu sur le lit, à plat ventre, en jeans et sans t-shirt, regardant le téléviseur d'un air mi-distrait, mi-intrigué. Il est vrai que les images, sans son, ça laisse place à l'imagination. C'est un film policier des années 40. Film noir.
That either way you turn, I’ll be there,
Open up your skull, I’ll be there,
Climbing up the walls
Je retire, sans me presser, un à un, mes bas, ma veste, mon polo et mes jeans. Je me couche à ses côtés, dans la même position que lui et je regarde la télévision, laissant mon esprit dériver. Ça fait du bien, de ne penser à rien. Les minutes s'écoulent paisiblement.
Après un moment, j'effectue un revirement et me retrouve la tête sur l'oreiller, toujours par-dessus les couvertures, fixant le plafond en me demandant ce que sera demain. J'entends s'évanouir le cillement de la télévision. Il revient s'asseoir sur moi, sensiblement dans la même position que lorsque nous avons arrêté de nous battre, et serre le poing, feignant de me donner un coup, préférant m'effleurer la joue.
-Je ne t'ai pas trop fait mal ? qu'il me demande
-Oui, mais ça va passer. En fait, je me suis rarement battu, alors je sais maintenant ça ressemble à quoi.
-Tant que tu m'en veuilles pas trop, qu'il lance, un sourire en coin.
-Ce serait difficile, que je lui lance en retournant le sourire.
Et il se laisse affaisser.
Climb up the walls. climb up the walls
Cette entreprise en valait bien le coup, finalement.

dimanche 4 février 2007

10:10 (suite de 22h22)

10:10 (suite de 22:22)

[Where]
La nuit se veut un ressourcement pour ceux qui y trouvent sommeil.
[I]
Je crois que c'est parfois vrai. Ça semble avoir porté fruit sur lui. Il semble moins pire qu'hier soir.
[End]
C'est lorsque l'on aperçoit ses mains qu'on réalise à quel point ce gars a essuyé un nombre effrayant de contrecoup liés à son mode de vie.
[And]
Et pourtant, je reste.
[You]
Le matin est arrivé. Trop vite. Ses yeux remuent lentement sous ses paupières et semblent prêts à affronter le déluge de photons qui n'attend que de rentrer aussitôt la porte ouverte. Moi, j'ai assez attendu. Je me lève et fonce droit vers la cuisine. Lorsque je reviens quelques minutes plus tard, il est encore étendu, mais éveillé. La violence de la déferlente lumineuse a été pire que prévue : ses pupilles sont à leur plus étroit, laissant le bleu délicat de l'iris envahir tout ce qu'il peut.
[Begin] - on s'y noie facilement
-Comment on se sent ce matin ? que je lui lance
-Si seulement tu savais ce qui se trame dans mes tempes.
-J'en doute bien. Tu veux de l'eau ?
Enfin, je désire plutôt savoir qui se trame entre ses tempes.
There's a gap in between
There's a gap where we meet
Where I end and you begin
Mais c'est parfois difficile, voire impossible. Ce gars est un mystère pour moi. Pour lui-même, j'en suis sûr. C'est en fait pour ça que je veux l'emporter hors de son, notre, monde. Le vider, lui supprimer ses réflexes, exploser sa carapace. Il se ment, il me ment. Il vit une double-vie et c'est ce qui le tue : avoir deux voix contradictoires qui se livrent bataille dans son crâne. Invivable. Il sera bien ailleurs, je l'espère.
And I'm sorry for us
The dinosaurs roam the earth
The sky turns green
Where I end and you begin
Il se redresse en position assise et jette un regard par la fenêtre. Le temps est maussade.
-Il a plu cette nuit. Ce sera donc glissant.
-Perspicace ! que je lui lance
Son sourire transpire le malaise.
-Alors, debout, vieille peau ! On part pour le Lac St-Jean dans 30 minutes. Ramasse ce que tu peux, je fais un déjeûner rapide.
-Ouais, ouais, ouais.
I am up in the clouds
I am up in the clouds
And I can't and I can't come down
Depuis la cuisine, je le regarde ramasser ses forces à exécuter l'ordre que je lui ai donné. C'en est touchant. Faut dire, je suis une âme sensible. Tant de moments qui pourraient être capturés en photo. J'ai l'oeil pour voir ces choses : saisir l'émotion d'un moment et tout ce qui se cache derrière en un cliché. Le seul problème, c'est que je suis trop paresseux pour toujours traîner un appareil photo avec moi.
Je souris, je suis heureux malgré tout ce qui se tient entre nous. Parfois, on trouve du plaisir dans la douleur. Et ce sont ces moments qui nous font parfois croire au mieux. C'est à eux que je m'accroche. Traitez-moi d'optimiste, je vais vous répondre avec un regard bienveillant, une accolade, peut-être.
I can watch and can't take part
Where I end and where you start
Where you, you left me alone
You left me alone
Je lui laisse le soin d'annoncer que tout est prêt. Il s'avance vers moi, hoche la tête. C'est parti. On descend à ma voiture. La clé dans le contact, j'hésite un moment, je regarde le ciel, je le regarde, je regarde la rue, je le regarde.
C'est bon. J'allume.
Les minutes passent, un disque joue dans le système de son. Piste 6.
Il est distant, perdu dans les pensées de son monde, celui qu'il s'est bâti sur les fondations de son désespoir existentiel. Certains font de la peinture, d'autres, de la jonglerie. Lui, il magouille.
Pourquoi ? pour quoi ?
Le seuvrage sera brutal.
X'll mark the place
Like the parting of the waves
Like a house falling in the sea
In the sea
Je le saurai bien assez tôt. Si on passe au travers de tout ça.
Le Lac St-Jean ! Il fallait bien trouver L'Endroit. J'ai choisi cette destination au même moment où j'énonçais l'annonce de tout-à-l'heure. C'est joli, c'est calme, c'est loin, le Lac St-Jean.
De là, on s'evolera, ou on coulera. À deux. Comme ce doit être.
Suis-je égoïste ?
I will eat you alive
I will eat you alive
I will eat you alive
I will eat you alive
There'll be no more lies
There'll be no more lies
There'll be no more lies
There'll be no more lies
Je préfère ne pas y penser pour l'instant. Je me laisse plutôt absorber par la route, le gris du ciel, le bleu de ses yeux et la musique.
C'est mon monde à moi.

22h22

(Je poste ici un récit en plusieurs parties que j'ai commencé à écrire il y a près d'un an)


22:22

[Exit]
-Il était temps de se retrouver ! que je lui lance, alors qu'il s'approche de moi.
[Music]
La lumière confuse provenant de la rue l'lillumine de bas en haut à mesure que ses pas me l'amènent. C'est la fin de l'hiver et il ne reste que peu de neige dans la ruelle... une neige d'une couleur sans nom. La lumière s'arrête sous son menton, il respire fort. Il respire trop. Sa tête penche vers le sol, ses yeux me regardent, mais pas lui.
[For]
-La nuit est jeune, pourtant. D'où tu sors pour avoir cet air-là ?
-Oublie ça et ramène-moi chez nous...
[A]
Décidément, ce n'est pas son soir. Je crois que je suis trop bon, je décide de donner suite à sa demande. Je le soulève et le porte à mes épaules. C'est un poids-plume, vous savez. Et en plus, il n'habite pas loin. C'est un avantage pour moi qui habite trop loin.
[Film] - ça commence
C'est terrible, la vie urbaine pour des gens comme nous. Ça nous tue, mais c'est ce qui nous garde en vie; on ne s'en passerait pour rien au monde. Tout brille, tout est facile, tout se fait et se défait en un clin d'oeil. Et si jamais, quelqu'un ne nous convient pas, il en reste 3 millions potentiellement intéressants.
Wake... from your sleep
The drying of your tears
Today.. we escape
We escape.
J'entre dans l'appartement. J'en ai la clé depuis deux ans... déjà ! Je le dépose sur son lit, lui enlève le surplus de vêtement qui le recouvre. Je fais un tour dans la cuisine, me verse un verre de vin. Rouge. Je passe faire couler un bain d'eau bien chaude. Très chaude, comme il aime. Il est vraiment temps que je le sorte de ce cercle vicieux dans lequel il s'est plongé avant même que je le rencontre. Il s'est trop fait mal. Il m'a trop fait mal. C'est pas un vendeur de rêves. Il vaut mieux que ça.
-T'es mieux que ma mère, me lance-t-il depuis la chambre.
-Je sais.
Pack and get dressed
Before your father hears us
Before.. all hell.. breaks loose.
Le bain finit de couler pendant que j'engouffre une poignée de noix diverses. Trop salées. Je retourne à la chambre. Il se retourne rapidement quand j'arrive... il venait de retirer le peu de vêtements qu'il lui restait. Un vieux réflexe, apparemment.
-Come on, que je lui lance. Je t'amène dans la salle de bain.
-Ouais, ouais.
-Après ça, tu vas directement au lit. Pour dormir, t'en as de besoin.
-Juste dormir ? La nuit est pas jeune ?
-Tu sais que t'en as pas l'énergie.
Et je l'aide sur les quelques mètres le séparant de la salle de bain.
Breathe... keep breathing
Don't lose.. your nerve.
Breathe... keep breathing
I can't do this.. alone.
Le contact avec l'eau semble déjà lui faire quelque bien. Moi, je reste debout à le fixer dans les yeux. Parfois, son regard se détourne avant de revenir croiser le mien. S'il pouvait bien rester, merde !
-Tu sais ce que je vais te dire.
-Peut-être, ouais.
-On sacre notre camp. Ce sera pas facile sur le coup, surtout pour toi. Mais on doit le faire. On va en région, quelque part où tu manquera pas de crever à chaque soir. Cette vie-ci est pas pour toi. Pis moi, j'en peux plus.
-On lâche tout ?
-Tout. Pis ON lâche tout.
Sing us a song
A song to keep us warm
There's such a chill
Such a CHILL.
Un silence s'installe. Confortable. Ça a été moins dur que je le pensais... ou bien il est plus gelé que je le crois. De toute façon, il est lucide. C'est ce qui compte. Je souris.
Il sort du bain par lui-même. Je lui donne une serviette. Il s'essuie en prenant son temps avant de marcher par lui-même vers la chambre, où il s'étend dans le lit par lui-même. Il grelotte, mais pas de froid. Il a peur. Je la sentais venir, celle-là, mais ça me jette à terre. Il a déjà été fort. Maintenant, il craque.
You can laugh
A spineless laugh
We hope your rules and wisdom choke you
Now we are one
In everlasting peace
J'aurais été un lâche de ne pas m'avancer vers lui et de le serrer dans mes bras. Ou plutôt, un salaud. Mais c'est le temps de lui faire un peu plus mal en l'emmenant loin d'ici. La nuit s'écoule, alors que nous dormons paisiblement, je crois.
We hope that you choke.. that you choke
We hope that you choke.. that you choke
We hope that you choke.. that you choke
On verra ce que demain nous réserve.

Une soirée creuse

Vous savez, quand on veut faire quelque chose, mais qu'on ignore quoi.
Quand on a faim, mais qu'on ne sait pas quoi manger.
Quand on veut écouter un disque, mais que notre choix ne se fait pas.

Quand on sait pas si on devrait rester debout ou aller dormir.

Je déteste ça.

Pis c'est comme ça ce soir.
Sans raison particulière, juste comme ça.

On vrai mood pour rester chez soi à manger un bol de crème glacée agrémentée à l'amarula en écoutant Kid A. J'aurais fumé un joint, aussi, mais les matières premières me manquaient.

(En passant, le truc 3D bizarre à la droite de la page est un tesseract : un cube en 4 dimensions... allez comprendre)

Haïr, détester, ne pas aimer

Je cherche encore le terme précis... Tiens, disons "avoir de l'aversion envers quelqu'un"

Je parlais de ça avec une de me colocs hier : je suis incapable d'éprouver de l'aversion pour quelqu'un (à 2-3 exceptions près) et je suis incapable de comprendre que quelqu'un puisse éprouver de l'aversion envers moi.
En fait, c'est la raison qui me fait douter de mon amour pour l'espèce humaine. Comment peut-on se détester ?

J'ai 2-3 pistes de réflexion là-dessus.
De un, la grande majorité du temps, si l'on n'aime pas quelqu'un, c'est par incompréhension de cette personne; de sa vie, ses rêves, ses besoins, ses objectifs. J'ai réussi, je crois, à éliminer ce type d'aversion chez moi, pas pas celle d'autres envers moi. Dans un tel cas, je tente d'aller vers cette personne et de lui expliquer qui je suis. Ça a marché à quelques reprises, mais le plus souvent, j'ai été confronté à une fermeture.
La fermeture, ouais... le pire défaut, je crois.

De deux, on peut entretenir une aversion pour quelqu'un si cette personne nous a blessé. C'est le cas des 2-3 exceptions dont je vous faisais part plus haut. Dans un tel cas, et c'est là ma faiblesse, j'accepte volontiers de ne pas éprouver d'empathie, de compassion ou de sympathie pour cette personne. C'est terriblement injuste, car je renie trois attitudes qui me sont fondamentales. C'est une perversion de moi-même, mais dont je ne suis que partiellement responsable. J'ai toujours été incapable de blesser profondément quelqu'un. Oui, je peux être dur, mais il y a toujours une motivation derrière. Blesser, jamais. Et on ne peut pas être blessé par quelqu'un envers qui on est indifférent.

De trois, justement, la haine n'existe pas sans amour (que cet amour soit à saveur amicale ou de couple, etc.). Pour moi, le contraire de l'amour, c'est l'indifférence, pas la haine. La haine, c'est de l'amour qui a mal tourné : c'est toute la passion qui se met au service de l'aversion. Je déteste ce sentiment, qui se rapproche tellement de l'amertume. Je voudrais m'en débarasser, mais cela implique une participation de l'autre personne, que je ne souhaite pas nécéssairement et qu'elle ne souhaite pas nécéssairement. Je n'ai pourtant pas l'habitude de vivre avec quelque chose qui me rend mal à l'aise, je déteste ça. Je préfère de loin l'épreuve qu'est celle de régler mes probèmes. Or, ici, je ne sais trop que faire. Peut-être devrais-je m'en accomoder ? Est-ce ça, apprendre à être adulte ? Je ne le souhaite pas.


Et à quoi ça sert, tous ces sentiments négatifs ?

jeudi 1 février 2007

Intéressant, ça

http://herouxville.info/

J'ai reçu la Tag...

Alors, mes chers compatriotes, j'ai reçu la Tag, alors je dois dire 5 vérités sur moi que la blogosphère ne connaît pas. Wow, les options sont étendues

1) J'aime vraiment beaucoup les films de James Bond, malgré mon air d'intello/artiste snob.

2) Je prends un malin plaisir à m'époumoner sur des chansons requérant une voix aigüe (ne vous inquiétez pas, je chante juste)... et ce, peu importe que mes voisins soient là ou pas. Ils peuvent bien se permettre de mettre du techno dans le tapis jusqu'à 5h du matin, alors on est quittes.

3) À quoi ça me sert de mettre des boxers pour franchir les 8 mètres me séparant de la salle de bain le matin ?

4) J'ai horreur de l'hypocrisie, mais quand il s'agit de passer une entrevue pour une job, je sais jouer un personnage charmant, volubile, etc. C'est pas que je ne possède pas ces qualités, mais disons que mes défauts sont occultés. Qui ne fait pas ça, vous me direz ? Bof... y'en a qui savent juste pas passer des entrevues.

5) Je suis paresseux en sacrament, même si ça paraît pas. En fait, y'a très peu de gens qui m'ont vraiment connu sous mon jour paresseux.

Bon là je lance la tag à lui !

Mélomanie

Arcade Fire (Funeral) dans le métro

Dream Theater (Falling into Infinity) pour dîner

The Mars Volta (Amputechture) pour garder ma voix en forme

...et là je m'apprête à me tapper des DVDs de Dream Theater (5 Years in a Livetime), Porcupine Tree (Arriving Somewhere) et Opeth (Lamentations).

est-ce abusif ?

Étudier quoi et pourquoi ?

J'ai toujours adoré être à l'école... je suis un éternel assoiffé de connaissances, utiles ou pas. Et là, le bac, je l'ai commencé en septembre, en histoire, à l'université de Montréal. Belle affaire ! Sauf que le bac, c'est basique, et on doit choisir des cours dans une looooooongue liste de cours qui ont l'air tous plus intéressants les uns que les autres. Et ça, c'est sans compter le fait qu'on peut suivre des cours dans une autre université à Montréal... imaginez les possibilités !
Prenez McGill, par exemple... cette année, ils donnent ces cours-ci qui ont l'air bien :
194 Jewish Concepts of Others
196 Weather/Climate/History
198 Nation Building & Nationalism
International Relations 1 & 2
History & Sexuality 1& 2
408 Colonialism & Native Peoples
440 Fiction & History
480 Capitalism & Empire
200 Intro. to African History
201 Modern African History

308 Formation of Chinese tradition

318 History of Japan 1

328 China in Revolution 1

337 Japanese Intellectual History

338 China in Revolution 2

352 Japanese Intellectual History 2

358 Medieval/Early Modern China

359 History of Japan 2

374 W. Africa since 1800

381 Colonial Africa Heath/Disease

382 History of South Africa

396 Disease in Africa

419 Central America
439 Women in China
443 China in Modern World
581 Art of War China
311 Theodore Roosevelt & Progressive Era
322 Canada: American Presence
331 FDR & New Deal
530 US Foreign Relations
580 European/Native American Encounters
...sans oublier Queer History in Britain
... et ça c'Est sans parler des cours qu'ils offrent en histoire européenne (je suis trop paresseux pour copier ça ici.

Bon ! et après ça, il faut que je fasse ma maîtrise ! Un bac, c'est tellement pas suffisant pour aller au fond des choses... Je me suis rendu compte à quel point le milieu universitaire apporte plus que les livres dans ma compréhension de l'histoire.
Donc, ma maîtrise, je crois qu'elle sera à l'UQÀM en sciences politiques, profil relations internationales. Pourquoi l'UQÀM ? C'est plus proche de chez moi; c'est plus reconnu pour les sciences politiques; ça va me changer de l'UDM, qui n'est pas tellement mon milieu en fait.

Mais c'est tellement de paperasse et de procédures bureaucratiques ! Je vous copie ici le lien vers le superbe document de 18 pages qui explique en long et en large ce qu'il faut faire pour s'inscrire : http://www.registrariat.uqam.ca/Pdf/formulaires/DA_2_3.pdf
J'haïs profondément
1) Faire des démarches bureaucratiques
2) Compter sur la bureaucratie pour arriver à une fin
3) Compter sur la bureaucratie d'une institution pour qu'elle transmette des documents essentiels à la bureaucratie d'une autre insitution

Pis pour le doctorat, en Europe, en géopolitique, ça s'annonce encore pire ! Imaginez : les visas, les formulaires d'étudiant étranger, les formulaires d'admission réguliers, les lettres de reccomandation, les relevés de notes, la lettre de présentation, etc.

...en espérant que ça en vaille la peine.

mercredi 31 janvier 2007

Castrer nos instants

Tout ici-bas n'Est que tentation inassouvie, non ?
La pub, c'est du flirt
Le culte de la beauté, c'est du flirt
La consommation, c'est du flirt

... on nous promet un bonheur qui se reporte toujours plus haut dans l'échelle de beauté, de consommation.

Et puis, on se fait castrer.

Certains pessimistes diraient qu'il en est de même dans les relations humaines.


Est-ce exagéré ?

mardi 30 janvier 2007

Où est mon temps ?

Le temps est parfois une notion élastique. J'aimerais qu'il le soit plus, plus plus.

Non mais ! Est-il humain de demander tant d'efforts à un si petit corps ?
En fait, c'est de ma faute, je l'avoue. Je suis un obsessif-compulsif : j'accumule les obligations, les projets et je culpabilise à en mourir lorsque je n'accorde pas assez de temps à l'une ou l'autre des sphères de ma vie.

Relaxer, pour plus tard. J'aurai la tombe pour ça.

Bon, pas vraiment...

Crac !

...ou zoum !

En fait, le son que fait un blog quand il apparaît, comme ça.