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jeudi 26 novembre 2009

Les prisons de verre

Qu'est-ce qui est pire, être en prison et le savoir ou être en prison et ne pas le savoir ?


Peut-on réellement sortir de la deuxième prison ?

Est-ce une question de point de fuite ?

dimanche 24 juin 2007

St-Jean-Baptiste ?

Je ne sais plus trop quoi penser de la fête nationale du Québec.

Oui, je me sens Québécois.
Oui, j'aime certains aspects de notre culture, d'autres pas.

Mais tout ce nationalisme, les drapeaux en cape ou dans la face, sur les antennes de chars... je sais pas si j'aime ça. En fait, je n'aime pas vraiment ça.
Pis en plus, chaque 24 juin me rappelle à quel point les Québécois ont peur du vrai changement... à commencer par voter Oui à un référendum. Non, pour eux, le changement c'est l'ADQ. C'est de l'audace, ça !

Pis le nom... une chance qu'ils ont commencé à opter pour "Fête Nationale" au lieu de "Saint-Jean-Baptiste", parce qu'au compte des aspects présents dans une culture, on est appelés à se départir de certains, et l'héritage judéo-chrétien-catholique fait partie de cette catégorie de reliques qui doivent rester reliques.
Maintenant, si on pouvait enlever la croix blanche du drapeau, ce serait un pas en avant. Duplessis peut rester dans les livres d'histoire.

Mais y'a la fête et tout le fun autour... et reste que la St-Jean est unique par ici pour mettre tout le monde dans l'atmosphère de party.

Est-ce que je sors ce soir ? Probablement. Mais sans drapeau de dessiné dans la face.

jeudi 29 mars 2007

Il faut pas s'attarder en politique étudiante

Ben voilà, c'est dit.

Même si je suis d'accord avec les enjeux et tout, et même si je serai toujours sur mon exec l'année prochaine...

C'est juste un milieu un peu trop clos. C'est bien pour faire ses classes, mais il faut aller au-delà.

mercredi 28 mars 2007

J'ai pas le goût de réagir

Tout a été dit sur l'élection... j'ai du temps à penser à autre chose qu'aux résultats.
Mais si vous voulez savoir, moi je riais lundi soir, mardi matin.

ADQ = vote de mécontentement

Maintenant, on fait quoi ? À QS, on continue à se faire connaître, on poursuit notre marche, parce que la prochaine fois sera la bonne pour Amir et Françoise.


(En passant, pour ceux qui voudraient annuler leur vote... un vote invalide ou blanc accorde 0,50$ au parti qui remporte le scrutin)

lundi 26 mars 2007

J'attends le résultat

J'ai voté vers 10h30 ce matin.
Ahoy, Manon ! À défaut de te faire élire, je contribue financièrement au parti ! Et je manifeste mon mécontentement à l'endroit de certains partis (PQ, PVQ), ma rage à l'endroit d'un autre (PLQ) et ma haine pour le dernier (ADQ).

J'ai hâte de voir tout ça ce soir. J'espère que les électeurs et électrices de Mercier ont le goût de l'aventure... du vrai changement. En fait, une bonne partie de l'avenir politique du Québec est entre leurs mains. Ben ouais, c'est le Plateau ! Mais que voulez-vous, si ces gens osent pencher à gauche, il doit bien y avoir des raisons.

Pourquoi être à gauche, d'ailleurs ?


On verra ça ce soir, dans les yeux des QSsistes, on l'entendra de leur bouche, qu'ils soient simples militant(e)s, organisateurs(trices) ou qu'ils s'appellent Amir ou Françoise.

samedi 24 mars 2007

Épuisement des batteries électorales

Une campagne s'achève.
Terne sur le plans des idées (celles des 3 grands partis),
Enlevante sur le résultat à venir,
Épuisante pour ceux qui s'y sont donnés corps et âme.


Moi j'ai participé à 2-3 trucs, j'ai corrigé des communiqués de presse pour Manon Massé... surtout.
Lundi, je vais voter Québec Solidaire, le seul parti qui à la fois offre un choix moral et une politique cohérente, insistant sur l'interrelation entre les enjeux (environnement, santé, système économique, éducation, etc.), ne prenant pas ceux-ci comme des cas séparés, comme le font le PQ, le PLQ, le PVQ et, surtout, l'ADQ.

Quelques observations sur cette campagne :
-Ultracybernétisation des "débats" et des affontements
-Superficialité complète, culte de l'image et du paraître
-Refus total de la société (population, médias) de tenter des options nouvelles (pas comme l'ADQ, qui recycle des idées duplessistes), malgré l'ouverture discrète du Devoir et de la radio de Radio-Canada.
-Lutte à trois, qui rend la prévision des résultats hasardeuse.

Je lève mon chapeau à tous ces gens, à QS, qui ont donnée leur temps et leur sueur pour que progresse une nouvelle vision du Québec, une option audacieuse et à contre-courant.
Je serai de la fête lundi soir, ne serait-ce que pour souligner l'effort de ces gens, à défaut de célébrer l'élection d'un député (quoique ce soit toujours possible).

dimanche 4 février 2007

Haïr, détester, ne pas aimer

Je cherche encore le terme précis... Tiens, disons "avoir de l'aversion envers quelqu'un"

Je parlais de ça avec une de me colocs hier : je suis incapable d'éprouver de l'aversion pour quelqu'un (à 2-3 exceptions près) et je suis incapable de comprendre que quelqu'un puisse éprouver de l'aversion envers moi.
En fait, c'est la raison qui me fait douter de mon amour pour l'espèce humaine. Comment peut-on se détester ?

J'ai 2-3 pistes de réflexion là-dessus.
De un, la grande majorité du temps, si l'on n'aime pas quelqu'un, c'est par incompréhension de cette personne; de sa vie, ses rêves, ses besoins, ses objectifs. J'ai réussi, je crois, à éliminer ce type d'aversion chez moi, pas pas celle d'autres envers moi. Dans un tel cas, je tente d'aller vers cette personne et de lui expliquer qui je suis. Ça a marché à quelques reprises, mais le plus souvent, j'ai été confronté à une fermeture.
La fermeture, ouais... le pire défaut, je crois.

De deux, on peut entretenir une aversion pour quelqu'un si cette personne nous a blessé. C'est le cas des 2-3 exceptions dont je vous faisais part plus haut. Dans un tel cas, et c'est là ma faiblesse, j'accepte volontiers de ne pas éprouver d'empathie, de compassion ou de sympathie pour cette personne. C'est terriblement injuste, car je renie trois attitudes qui me sont fondamentales. C'est une perversion de moi-même, mais dont je ne suis que partiellement responsable. J'ai toujours été incapable de blesser profondément quelqu'un. Oui, je peux être dur, mais il y a toujours une motivation derrière. Blesser, jamais. Et on ne peut pas être blessé par quelqu'un envers qui on est indifférent.

De trois, justement, la haine n'existe pas sans amour (que cet amour soit à saveur amicale ou de couple, etc.). Pour moi, le contraire de l'amour, c'est l'indifférence, pas la haine. La haine, c'est de l'amour qui a mal tourné : c'est toute la passion qui se met au service de l'aversion. Je déteste ce sentiment, qui se rapproche tellement de l'amertume. Je voudrais m'en débarasser, mais cela implique une participation de l'autre personne, que je ne souhaite pas nécéssairement et qu'elle ne souhaite pas nécéssairement. Je n'ai pourtant pas l'habitude de vivre avec quelque chose qui me rend mal à l'aise, je déteste ça. Je préfère de loin l'épreuve qu'est celle de régler mes probèmes. Or, ici, je ne sais trop que faire. Peut-être devrais-je m'en accomoder ? Est-ce ça, apprendre à être adulte ? Je ne le souhaite pas.


Et à quoi ça sert, tous ces sentiments négatifs ?

jeudi 1 février 2007

Étudier quoi et pourquoi ?

J'ai toujours adoré être à l'école... je suis un éternel assoiffé de connaissances, utiles ou pas. Et là, le bac, je l'ai commencé en septembre, en histoire, à l'université de Montréal. Belle affaire ! Sauf que le bac, c'est basique, et on doit choisir des cours dans une looooooongue liste de cours qui ont l'air tous plus intéressants les uns que les autres. Et ça, c'est sans compter le fait qu'on peut suivre des cours dans une autre université à Montréal... imaginez les possibilités !
Prenez McGill, par exemple... cette année, ils donnent ces cours-ci qui ont l'air bien :
194 Jewish Concepts of Others
196 Weather/Climate/History
198 Nation Building & Nationalism
International Relations 1 & 2
History & Sexuality 1& 2
408 Colonialism & Native Peoples
440 Fiction & History
480 Capitalism & Empire
200 Intro. to African History
201 Modern African History

308 Formation of Chinese tradition

318 History of Japan 1

328 China in Revolution 1

337 Japanese Intellectual History

338 China in Revolution 2

352 Japanese Intellectual History 2

358 Medieval/Early Modern China

359 History of Japan 2

374 W. Africa since 1800

381 Colonial Africa Heath/Disease

382 History of South Africa

396 Disease in Africa

419 Central America
439 Women in China
443 China in Modern World
581 Art of War China
311 Theodore Roosevelt & Progressive Era
322 Canada: American Presence
331 FDR & New Deal
530 US Foreign Relations
580 European/Native American Encounters
...sans oublier Queer History in Britain
... et ça c'Est sans parler des cours qu'ils offrent en histoire européenne (je suis trop paresseux pour copier ça ici.

Bon ! et après ça, il faut que je fasse ma maîtrise ! Un bac, c'est tellement pas suffisant pour aller au fond des choses... Je me suis rendu compte à quel point le milieu universitaire apporte plus que les livres dans ma compréhension de l'histoire.
Donc, ma maîtrise, je crois qu'elle sera à l'UQÀM en sciences politiques, profil relations internationales. Pourquoi l'UQÀM ? C'est plus proche de chez moi; c'est plus reconnu pour les sciences politiques; ça va me changer de l'UDM, qui n'est pas tellement mon milieu en fait.

Mais c'est tellement de paperasse et de procédures bureaucratiques ! Je vous copie ici le lien vers le superbe document de 18 pages qui explique en long et en large ce qu'il faut faire pour s'inscrire : http://www.registrariat.uqam.ca/Pdf/formulaires/DA_2_3.pdf
J'haïs profondément
1) Faire des démarches bureaucratiques
2) Compter sur la bureaucratie pour arriver à une fin
3) Compter sur la bureaucratie d'une institution pour qu'elle transmette des documents essentiels à la bureaucratie d'une autre insitution

Pis pour le doctorat, en Europe, en géopolitique, ça s'annonce encore pire ! Imaginez : les visas, les formulaires d'étudiant étranger, les formulaires d'admission réguliers, les lettres de reccomandation, les relevés de notes, la lettre de présentation, etc.

...en espérant que ça en vaille la peine.