mardi 19 août 2008

Dose léthale d'attention

Mon doigt te pointe,
Te force à le suivre des yeux
Ombres sur le mur
C'est moi qui ai le contrôle

C'est moi ton sauveur
Contre la plattitude de ta vie
Ou la souffrance qu'elle renferme.



Ketamine-media style.

New York et le dedans

New York
Je suis allé à New York du 14 au 16 août. D'abord planifié en fonction du show King Crimson, cet aller est devenu une petite visite de 2 jours dans la grosse pomme.
Le show fut fantasmagorique, mais je n'en dirai pas plus.
New York, l'été, c'est chaud, humide, plein de smog, de gens stressés, de touristes laids et caves, de pub, d'interdiction de boire avant 21 fucking-ans (ce qui a fait chier Fred), de mauvaise bière, de bruits envahissants et d'odeurs désagréables. Il n'y a pas de raffinement, seulement, dans de rares cas, en surface. Tout semble creux.
Pourtant, j'aime New York au printemps... y'a pas la chaleur, les touristes monstrueux et tout ça.
J'ai découvert Alphabet City, que j'ai vraiment aimé. C'est comme un mélange de Centre-Sud et de Plateau, mais avec des immeubles généralement plus hauts. Ça transpire l'alternatif, l'underground et le progressisme.
Sinon, la ville, surtout dans le centre, m'a fait horreur. Je suis tellement plus Européen qu'Américain, c'est clair. Les États-Unis, ce sont des rêves creux qui sentent le plastique. On y trouve parfois quelques ilôts d'espoir, mais ils ne font pas un contrepoids suffisant. Ce pays est une sclérose philosociale.
Ils finiront bien par tomber, eux aussi.

Le dedans
J'ai le goût de combattre de vieux démons. M'affronter. C'est comme ça que l'on doit grandir, non ? Je ne sais pas quoi, mais je sais qu'il y a quelque chose à trouver et éliminer.

mardi 5 août 2008

Un spectacle

Ouep, je ne sais pas de quoi aura l'air notre spectacle de ce samedi 9 août, mais je sens que ça peut être excellent comme très mauvais. C'est angoissant, mais challengeant.

Scrape-t-on cette toune ?
Combien d'impros ?
Quelle setlist ?
On demeure posés ou bien on se lâche complètement lousse ?

Bah, je crois que de toute façon, l'issue dépendra principalement de notre état d'esprit et de notre communication avec le public. On joue pour eux, quand même... mais rien nous empêche de les brasser un peu.