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mercredi 25 novembre 2009

Incursions

Incursions, ouais. Ça dit ce que ça a à dire.

Je le note ici.

Organ farms for the rich
Minstrels for social purity
Mothers against mothers against
And one fucking silence.

mardi 19 août 2008

New York et le dedans

New York
Je suis allé à New York du 14 au 16 août. D'abord planifié en fonction du show King Crimson, cet aller est devenu une petite visite de 2 jours dans la grosse pomme.
Le show fut fantasmagorique, mais je n'en dirai pas plus.
New York, l'été, c'est chaud, humide, plein de smog, de gens stressés, de touristes laids et caves, de pub, d'interdiction de boire avant 21 fucking-ans (ce qui a fait chier Fred), de mauvaise bière, de bruits envahissants et d'odeurs désagréables. Il n'y a pas de raffinement, seulement, dans de rares cas, en surface. Tout semble creux.
Pourtant, j'aime New York au printemps... y'a pas la chaleur, les touristes monstrueux et tout ça.
J'ai découvert Alphabet City, que j'ai vraiment aimé. C'est comme un mélange de Centre-Sud et de Plateau, mais avec des immeubles généralement plus hauts. Ça transpire l'alternatif, l'underground et le progressisme.
Sinon, la ville, surtout dans le centre, m'a fait horreur. Je suis tellement plus Européen qu'Américain, c'est clair. Les États-Unis, ce sont des rêves creux qui sentent le plastique. On y trouve parfois quelques ilôts d'espoir, mais ils ne font pas un contrepoids suffisant. Ce pays est une sclérose philosociale.
Ils finiront bien par tomber, eux aussi.

Le dedans
J'ai le goût de combattre de vieux démons. M'affronter. C'est comme ça que l'on doit grandir, non ? Je ne sais pas quoi, mais je sais qu'il y a quelque chose à trouver et éliminer.

samedi 31 mai 2008

SOC - D i

3h36, hostie d’heure plate.

Je me sens invincible quand je regarde devant, les heures, jours et mois à venir.

Un chaos contrôlé, canalisé.

The Bedlam in Goliath en trame sonore,

Le pouvoir de l’image et d’un riff de guitare qui tue, Ilyena.

Je suis en fuite par en-avant : j’ai l’énergie pour poursuivre tous mes projets.

La musique, les livres, les études, la job.

Tous sont des nécessités en quelque part, par leurs apports et leurs vices.

La musique demeure toutefois celle que je voudrais à tout prix épargner.

Je n’ai pas le temps d’imaginer d’autre personnage que le moi qui s’accomplit. Pas de temps pour attendre non plus. Je suis exigeant envers moi-même et beaucoup, aussi, envers les autres. Parce que chacun doit s’accomplir, aller au bout de ses rêves, de ses plans. Car on ne peut jamais manquer de plans, pourquoi ne pas réaliser ses projets ? J’en tire un bonheur maximal.

J’ai peur de beaucoup d’idéaux politiques.

J’ai des rêves lointains, de bienveillance pour les générations à venir.

On doit beaucoup à ceux qui nous succéderont.

On leur enlève déjà trop.

Je veux leur laisser une part d’espoir, l’idée d’un monde meilleur.

La prochaine révolution sera un renversement interne.

Elle viendra sans violence car naturelle à suivre, elle appellera par la raison et les trippes.

lundi 2 juillet 2007

C'est comme une surprise...

Comment un coup de téléphone peut-il changer mon fil de pensée aussi facilement ? Bon, probablement parce que ça fait vibrer des cordes sensibles et des sentiments pas si lointains. Mais il reste que je sais pas à quoi m'attendre.
Il faudra voir.

vendredi 8 juin 2007

SOC - C ii

Je crois avoir trouvé une avenue
Je crois qu'une fenêtre s'ouvre

Et le temps ne joue pas contre moi
Et je me dois d'en prendre autant que nécessaire

On se relance

vendredi 1 juin 2007

SOC - C i

J'ai pris un chemin de verre
J'ai enjambé la difficulté de choisir, pour maintenant
Je me tourne vers un autre tracé;
J'achève d'occire mon malaise
Je marche vers mon idéal.


Il y a des disques qui m'attendent dans l'étagère
Il y a mon coeur qui ne sait pas où pointer
C'est frustrant, mais réconfortant



[J'ai hâte de revoir celui qui est encore en voyage]

dimanche 6 mai 2007

De la difficulté de s'entrenouer

Je l'ai regardé dans les yeux.
Il me semble que c'était différent de novembre.

C'était agréable de prendre une bière, discuter de tout et rien pendant un court moment, avant qu'il ne reparte par la gueule de Berri et moi sur le trottoir de Maisonneuve.

Que savons-nous de nous ?
Que du factuel pour l'instant.
Il manque de vécu à tout ça.

L'expérience unit les gens. Je veux en vivre avec lui, c'est clair.

Mais comment ne pas rendre cela artificiel ?

dimanche 29 avril 2007

J'ai 20 ans dans 5 minutes

J'en suis où ?
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Qu'est-ce que je vais faire ?

Est-ce que je regrette les années derrière moi ?
-->Certaines, oui
Il me faut donc vivre de façon à éviter tout regret. C'est difficile, voire inatteignable, mais c'est un objectif intéressant, parce qu'abstrait.


Je marchais dans la rue aujourd'hui, je me sentais mourir un peu plus.

mercredi 11 avril 2007

SOC - B ii

Grandir, c'est oser sa perte
Grandir, c'est faire un bond dans le vide
Sachant que l'on atterira
Ne sachant pas en quel état

Arrêter de grandir, c'est jeter l'éponge
Arrêter de grandir, c'est déclarer forfait
À toutes ces opportunités que l'on a pas vues
Pour aller rejoindre les imbéciles heureux

Ce n'est pas une question de moindre mal;
C'est la force du progrès


[Ne parlons pas de sentiments]

mercredi 4 avril 2007

Pour les gens qui se sentent concernés

Ils sont grands, vos discours

Elles sont choquantes, vos insultes

Provoquez-moi encore.

<Car il ne reste plus rien qui m'étonne. Vous pouvez seulement me décevoir>
J'ai appris à devenir teflon
J'ai appris à résister à la tentation de vous rendre la pareille
Et je l'apprends encore

Vos rêves ne me font plus broncher, vous pouvez vous masturber avec de la fumée, si vous le voulez. Il y a autres choses dont je dois prendre soin.

Et gardez-vous de vous offusquer, vous ne trouverez qu'un mur de sarcasme.
On peut toujours attaquer les autres, mais ce n'est que pour oublier le miroir, cruelle nemesis, qui nous fait face.


Je suis ailleurs

mardi 3 avril 2007

SOC - B ii

J'aurais dû poursuivre
Subir mon propre poids un pas de plus, et un autre
Ne pouvant reculer, j'ai tout stoppé.

J'ai décidé de m'étendre
Les yeux vitreux, sentir le ciel me tomber dessus
Le corps inerte, dépecé de mes états d'âme

...Mais c'est tout faux


"Forcer le destin à chaque carrefour"
-Jacques Brel
Serait-ce là un bon épitaphe ?

dimanche 1 avril 2007

SOC - B i

Ils nous font des grands signes
Nous leur tuons de grands cygnes
Le ciel se couvre
Et il pleut des armées d'aiguilles

Je suis rivé au sol
Le sol me retient contre lui
La tête pointant au zénith,
Je les vois m'attaquer

Impuissant, j'attends leur rencontre
En espérant que ce sera bref
Bref mais excitant

C'est une averse de grêle métallique
C'est le son trop aigu, trop rapide d'un glas précoce
Ça ne chatouille pas, ça fend

C'est lorsque l'on se prend pour Dieu que l'on retourne à la poussière

dimanche 25 mars 2007

Un batte

J'aurais le goût de me fumer un de ces joints en ce moment... c'est juste fou.
Décompresser, parce que la pression monte.

Dire bonjour à mon mythos, sacrer le logos dehors pour un moment. Me rapprocher de mon côté animal, quoi... ou mystique, c'est selon, mais c'est pareil.

Mais il est 2h du matin et j'ai pas les matières premières requises en ce moment.

samedi 24 mars 2007

Épuisement des batteries électorales

Une campagne s'achève.
Terne sur le plans des idées (celles des 3 grands partis),
Enlevante sur le résultat à venir,
Épuisante pour ceux qui s'y sont donnés corps et âme.


Moi j'ai participé à 2-3 trucs, j'ai corrigé des communiqués de presse pour Manon Massé... surtout.
Lundi, je vais voter Québec Solidaire, le seul parti qui à la fois offre un choix moral et une politique cohérente, insistant sur l'interrelation entre les enjeux (environnement, santé, système économique, éducation, etc.), ne prenant pas ceux-ci comme des cas séparés, comme le font le PQ, le PLQ, le PVQ et, surtout, l'ADQ.

Quelques observations sur cette campagne :
-Ultracybernétisation des "débats" et des affontements
-Superficialité complète, culte de l'image et du paraître
-Refus total de la société (population, médias) de tenter des options nouvelles (pas comme l'ADQ, qui recycle des idées duplessistes), malgré l'ouverture discrète du Devoir et de la radio de Radio-Canada.
-Lutte à trois, qui rend la prévision des résultats hasardeuse.

Je lève mon chapeau à tous ces gens, à QS, qui ont donnée leur temps et leur sueur pour que progresse une nouvelle vision du Québec, une option audacieuse et à contre-courant.
Je serai de la fête lundi soir, ne serait-ce que pour souligner l'effort de ces gens, à défaut de célébrer l'élection d'un député (quoique ce soit toujours possible).

jeudi 22 mars 2007

SOC - A v

J'ai passé le temps de m'en faire, je suis de retour sur les rails. Je fonce.
Mais ce que je trouve devant moi est-il un grand paysage à perte de vue ou un trompe-l'oeil ? Une infinité de possibilités ou la fatalité, qui sans cesse nous rattrappe ?
Je suis un optimiste. Ça, personne ne me l'enlèvera.

"Life will flash before my eyes"
-->Il a raison. Plus qu'il ne croit, je pense.

Parce que oui, la vie aujourd'hui, c'est rapide, instantané, spectaculaire. J'en parlais avec Dave et Fred. Pis qu'est-ce qu'on fait dans ces circonstances ? On essaie de garder le rythme sans toutefois s'engager dans cette danse-là, qui dégrade nos rapports humains et pervertit nos émotions.

J'ai eu ma part de questionnements, de recherches, de souffrance.
Mais là je suis en paix. En paix profonde et totale.

Et il finit avec "Loneliness be over". Ça, seul le temps nous le dira.

mardi 20 mars 2007

SOC - A iv

Je m'en vais jouer de la musique.
Peut-être deviendrai-je un musicien reconnu.
Peut-être resterai-je un nobody.
Mais j'y vais.

Parce que ça me fait du bien.
Parce que ça me permet de me détacher du quotidien.
Parce que quand je joue, j'entre dans un état second : j'oublie tout.
Parce que, oui Corneille a raison, je chante pour ne pas crier.
Ça me garde sain d'esprit
Ça canalise mes émotions fortes
Au lieu d'aller péter une vitre ou me faire moine, je joue de la musique.

lundi 19 mars 2007

SOC - A iii

L'hiver qui joue à l'agace... on peut s'en préoccuper, on peut s'en foutre.
Je choisis B, parce que je sais bien que l'ordre logique des saisons suivra et blablabla...
Imaginez le nombre de conversations creuses que j'évite ainsi !

"Heille, il fait frette, hein ?
-Ouais."

Mais ils annoncent de la pluie pour mercredi... peut-être que ce sera la fin. Peut-être que le déluge suivra et balayera toute cette misère et permettra à une poignée de chanceux choisis par Dieu de repartir les espèces.
C'est comme peser sur le bouton "reset" de ton ordinateur... c'est tellement plus facile.
Fuck le nihilisme.

samedi 10 mars 2007

SOC - A ii

Qu'est-ce qu'un bon geste, une bonne pensée ?
Que doit-on vraiment faire ?
(en politique, en art, en relations humaines)

Et si on se trompait ?
Comment être sûr de ne pas se tromper ?

Est-ce que l'arrogance consiste en l'affirmation d'une volonté dominante, ou bien n'est-ce l'affirmation qu'il y ait quelque chose de mieux, qu'une direction doive être prise ?
Sommes-nous arrogants ?
Êtes-vous arrogants ?
Le suis-je ?

SOC - A i

Bon, c'est peut-être l'alignement des planètes, la température ou je ne sais quoi... mais il me semble que je passe souvent par la même gamme d'émotions et d'expériences à ce temps-ci de l'année.

Peut-être que la neige qui fond me rappelle que le temps est volatil.
Peut-être qu'elle me pousse à prendre les devants.
Ou bien, tout ça n'est que le fruit du hasard.


J'attends un e-mail, vous savez.

mardi 27 février 2007

À vous voir aller...

J'existe encore parfois

Pis y'a deux sommets à l'horizon : lequel gravir ? Puis-je monter les deux ?

Il disait "Don't ask me, ask the ministry"... Il disait vrai.
... pis il paraît qu'on peut pas changer les choses ! C'est le réalisme qui me l'a dit.


Its was a slippery, slippery, slippery slope
Its was a slippery, slippery, slippery slope
Its was a slippery, slippery, slippery slope
Its was a slippery, slippery, slippery slope
Its was a slippery, slippery, slippery slope