jeudi 29 mars 2007

Il faut pas s'attarder en politique étudiante

Ben voilà, c'est dit.

Même si je suis d'accord avec les enjeux et tout, et même si je serai toujours sur mon exec l'année prochaine...

C'est juste un milieu un peu trop clos. C'est bien pour faire ses classes, mais il faut aller au-delà.

4 commentaires:

gwenaelle a dit...

ahum.

en comparaison avec la vraie politique, celle des grandes personnes qui se laissent prendre au jeu pourri du système électoral?

Unknown a dit...

aehum aehum (ahahahaha quel jeu de mots quel jeu de mots.....)

j'aimerais connaître ton concept de """"""vraie"""""" politique itoo svp

Unknown a dit...

Tu as raison que la politique étudiante est surtout un terrain d'apprentissage... de la démocratie directe. Passé ce stade, il faut demeurer cohérent avec les principes acquis et continuer de prôner la seule véritable forme de démocratie, appliquée à un plus haut niveau.

Je suis d'accord pour voter QS, à la rigueur.

Ion a dit...

Oh non... le système électoral n'est qu'une forme, bien imparfaite, de politique.

Y'a les mouvements sociaux, ça c'est de la politique.
Y'a les syndicats, c'en est aussi, bien que souvent galvaudés eux-aussi.
Toute organisation qui veut agir sur le réel par le pouvoir de ses membres est une forme de politique. L'IEM, c'est de la politique, tout comme la NEFAC ou l'ordre des femmes du Québec.

Sébastien, je n'ai jamais énoncé le concept de "vraie politique", parce que je ne crois pas que cela existe.
Mais je persiste et signe : de par mon expérience en politique étudiante collégiale et universitaire, je peux dire que c'est un milieu clos, voire souvent centré sur lui-même. Il n'est pas le seul non plus. Mais je dirais que c'est amusant pendant un bout, mais que ça épuise par sa redondance et l'intransigeance de plusieurs de ses acteurs. Que ce soit sous des apparences de "démocratie directe" ou non.

Et Laurent, je te dirais que oui, la politique étudiante est un bon avant-goût de la démocratie directe. Mais si la politique se limite à cela, c'est dommage. Je propose plutôt de s'impliquer dans diverses associations (prenons ce terme au sens large, ce qui inclut les partis politiques, les mouvements sociaux, syndicats, etc.) pour faire progresser certaines causes globales. Si ces associations ont des valeurs menant à la démocratie directe, c'est idéal, sinon on peut toujours travailler à les mener en ce sens. Mais je ne demandrai pas à l'ordre des infirmières du Québec de militer pour la formation d'assemblées populaires. Ces gens ont d'autres chats à fouetter.

Le milieu étudiant est effervescent et beaucoup d'idées s'y brassent, c'est sûr : ça le rend amusant. Cepandant, après un certain temps, on se rend compte que les mêmes schèmes se répètent.
Il faudrait que le mouvement étudiant tisse des liens vraiment solides avec d'autres mouvements, ce qui n'est que rarement fait. ET ceux qui le font le plus sont à la FEUQ : ils ont compris la nécessité de cela, mais le font pour des causes creuses et molles.

Ce que j'aime d'un parti comme QS, c'est qu'il rassemble justement des gens de tous ces milieux, qui voient l'urgence de se regrouper autour d'un outil (le parti) pour agir sur l'ensemble de l'univers social... faisant ainsi progresser leurs causes propres.
Mon cheval de bataille demeure l'éducation, mais j'ai trouvé un moyen qui, à terme, sera plus efficace.
...on ne peut pas toujours compter sur l'intervention divine du "rapport de force", il faut aussi communiquer nos idéaux d'une façon moins aggressive.