jeudi 1 février 2007

Étudier quoi et pourquoi ?

J'ai toujours adoré être à l'école... je suis un éternel assoiffé de connaissances, utiles ou pas. Et là, le bac, je l'ai commencé en septembre, en histoire, à l'université de Montréal. Belle affaire ! Sauf que le bac, c'est basique, et on doit choisir des cours dans une looooooongue liste de cours qui ont l'air tous plus intéressants les uns que les autres. Et ça, c'est sans compter le fait qu'on peut suivre des cours dans une autre université à Montréal... imaginez les possibilités !
Prenez McGill, par exemple... cette année, ils donnent ces cours-ci qui ont l'air bien :
194 Jewish Concepts of Others
196 Weather/Climate/History
198 Nation Building & Nationalism
International Relations 1 & 2
History & Sexuality 1& 2
408 Colonialism & Native Peoples
440 Fiction & History
480 Capitalism & Empire
200 Intro. to African History
201 Modern African History

308 Formation of Chinese tradition

318 History of Japan 1

328 China in Revolution 1

337 Japanese Intellectual History

338 China in Revolution 2

352 Japanese Intellectual History 2

358 Medieval/Early Modern China

359 History of Japan 2

374 W. Africa since 1800

381 Colonial Africa Heath/Disease

382 History of South Africa

396 Disease in Africa

419 Central America
439 Women in China
443 China in Modern World
581 Art of War China
311 Theodore Roosevelt & Progressive Era
322 Canada: American Presence
331 FDR & New Deal
530 US Foreign Relations
580 European/Native American Encounters
...sans oublier Queer History in Britain
... et ça c'Est sans parler des cours qu'ils offrent en histoire européenne (je suis trop paresseux pour copier ça ici.

Bon ! et après ça, il faut que je fasse ma maîtrise ! Un bac, c'est tellement pas suffisant pour aller au fond des choses... Je me suis rendu compte à quel point le milieu universitaire apporte plus que les livres dans ma compréhension de l'histoire.
Donc, ma maîtrise, je crois qu'elle sera à l'UQÀM en sciences politiques, profil relations internationales. Pourquoi l'UQÀM ? C'est plus proche de chez moi; c'est plus reconnu pour les sciences politiques; ça va me changer de l'UDM, qui n'est pas tellement mon milieu en fait.

Mais c'est tellement de paperasse et de procédures bureaucratiques ! Je vous copie ici le lien vers le superbe document de 18 pages qui explique en long et en large ce qu'il faut faire pour s'inscrire : http://www.registrariat.uqam.ca/Pdf/formulaires/DA_2_3.pdf
J'haïs profondément
1) Faire des démarches bureaucratiques
2) Compter sur la bureaucratie pour arriver à une fin
3) Compter sur la bureaucratie d'une institution pour qu'elle transmette des documents essentiels à la bureaucratie d'une autre insitution

Pis pour le doctorat, en Europe, en géopolitique, ça s'annonce encore pire ! Imaginez : les visas, les formulaires d'étudiant étranger, les formulaires d'admission réguliers, les lettres de reccomandation, les relevés de notes, la lettre de présentation, etc.

...en espérant que ça en vaille la peine.

4 commentaires:

gwenaelle a dit...

sache, collègue bloggeur, que je comprends ton martyre: ma mineure, elle est à McGill en histoire. mineure = pas beaucoup de cours.
histoire à McGill = beaucoup de cours intéressants.

idem pour la maîtrise: où quand comment?

tu ne ressens pas cette horrible douleur d'apprendre des nouvelles choses et de te rendre compte que ce n'est qu'une introduction à cent mille autres choses que tu n'auras jamais le temps d'apprendre en trois années de bac?

ruagh

douleur du savoir, douleur du savoir!!!! ^^

(j'ai trouvé ton blog en partant de celui de laurent, si tu te demandais...)

Ion a dit...

Nous partageons la même douleur... mon problème, et le tien probablement, est de vouloir tout savoir.

J'en suis rendu à me demander quelle est la façon d'atteindre le maximum de connaissances de la façon la plus efficace possible, sans toutefois négliger mon sens critique.

Tâche ardue que ce sera.

Anonyme a dit...

Vous etes completement fous.
Et je le pense.

Tu penseras quoi a l'article de la mort?
"Je suis fier de moi, je connais maintenant X nombre de choses, qui me permettent de comprendre Y nombre de choses, ce qui me permet d'analyser Z nombre de choses, etc."

Aaaaaah!

Ion a dit...

Quoi ? Y'a quelque chose de mieux ? Je veux dire, la vie n'ayant aucune utilité propre, on peut bien en faire ce que l'on veut, tant que ça fasse pas de mal.

J'aime autant savoir que mon cerveau travaille et qu'il pourra servir à d'autres que moi.